calcutta
Apres notre periple aerien avec thai airways en passant par bangkok, nous arrivons a CALCUTTA a 1 heure du matin.
Nous passons la douane avec quelques difficultes, un moustachu dote d'un oeil de lynx soupconnait Julien d'etre un imposteur n'arrivant pas a faire le lien entre la photo du passeport et son visage ayant subi les sequels des nombreux combats que nous avons mene tout au long de notre voyage. Nous passons ensuite nos sacs a la machine aux rayons X du dernier cri, mais le controleur visuel n'a pas l'air tres passionne et convaincu de l'utilite de son travail. Il est dos a l'ecran et regarde les mouches voler. On comprend deja que nous sommes dans un autre monde plein d'enthousiasme.
Ensuite, dans l'aeroport, un espece de charafi avec de la peinture pleins la gueule nous acoste pour nous proposer de changer de la monnaie.
A la sortie, il fait une chaleur ecrasante et une myriade de taxis est prete a sauter sur le premier touriste qui sort, le decor nous rappel furieusement des scenes d'INDIANA JONES, c'est rempli de petites voitures jaunes qui ont l'air de dater des annees 30. Un des leur vient nous voir, nous comprenons que c'est a ce moment que les negociations commencent. Apres avoir discute, nous entrons dans un de ces fameux taxis pour nous rendre dans l'hotel le plus proche. Nous nous de mandons si le taxi va reussir a faire le metre de plus, tout vibre a l'interieur, la plage avant est hornee de statuettes religieuses qui brillent de toutes les couleurs, a faire ravir NACHO LIBRE (regardez la bande annonce pour les incultes).
Arrives a l'hotel, le chauffeur se depeche d'aller appeler le patron que nous soupconnons de s'etre change en deux temps trois mouvements des qu'il a entendu taper, et qui fait mine d'attendre derriere son comptoir depuis des heures. Et la, les negociations reprennent de plus belle, nous avons la ferme impression d'etre tombes dans un guet apens. il nous demande de payer 1500 roupilles (25 euros) la nuit, nous parvenons a obtenir une reduction de 300 roupilles (5 euros), mais nous ne pouvons pas baisser plus, parce que '' y'a les taxes, y'a les taxes!''. L chauffeur nous demande ensuite 500 roupilles (8 euros) pour avoir fait 800 metres, il nous sort son papier ''officiel'', avec les tarifs dessus, et puis ''y'a les taxes, y'a les taxes!''...Nous nous en sortons pour 1700 roupilles (28 euros), c'est loin des sommes que nous nous attendions, mais il est tard, et nous ne sommes encore que des petits pigeons voyageurs cherchant leur chemin au milieu de plus d'un milliard d'habitants.
Le lendemain, des notre sortie, nous sommes frappes, voir traumatises, par l'environnement qui nous entoure. Au bord de la route, il y a des etalages fait de bric et de broc de part et d'autre de la voie. Ca grouille de vie dans tous les sens, voitures, bus, velos, pietons, marchands, tout cela couronne par la cacophonnie insesente des klaxons, nous sommes plus que perdus au milieu de ce bordel. Nous reussissons a attraper un bus, aides par un indien ayant remarque notre desarroi.
Dans le centre de la ville, il y a une foule de gens qui s'amusent a se jeter de la peinture sur la tronche, cela semble etre l'un de leur passe temps favori ou quelque rite religieux. Les rues sont jonchees dordures, l'odeur est par endroit insoutenable, il y a malgre cette salete et cette pollution des etalages de nourritures a l'air libre, dont des marchands de viande truffee de moucheset de tout ce qu'on l'on peut imaginer, nous en sommes convaincus desormais, nous allons etre vegetarien durant nos deux mois dans ce pays!!!
Nous sommes inquiets de la facon par laquelle nous allons nous nourrir. Nous avons l'appetit en berne.
Apres une visite sommaire de la ville, nous decidons de prendre le bus pour descendre dans le sud, a DIGHA.